Vincent de Wilde a développé une passion pour la photographie depuis son adolescence. Il a approfondi ses connaissances à l'Ecole de Photographie de la Ville de Bruxelles alors qu'il était avocat. Il est parti ensuite en 1995 pour 11 ans en Afrique pour y travailler dans le domaine de la justice, des droits de la personne et de la bonne gouvernance: 6 ans au Rwanda après le génocide, 3 ans au Cameroun (dans les prisons) et 2 ans pendant la guerre en Côte d'Ivoire. Depuis mars 2007, il s'est établi à Phnom Penh, au Cambodge, où il travaille comme procureur international au Tribunal chargé de juger les crimes commis par les hauts dirigeants Khmers Rouges et principaux responsables des crimes commis (17 avril 1975 - 7 janvier 1979). Il est depuis 13 ans le témoin privilégié de la transformation rapide et radicale du pays et de Phnom Penh en particulier. Il aime surtout la photographie de rue en noir et blanc et tente de saisir tout ce qui rend la société vivante. Il tend à montrer la beauté, l'humanité profonde et les émotions des gens croisés au hasard des rues alors qu'ils sont plongés dans leurs activités quotidiennes. Il aime jouer avec les contrastes pour dénoncer les inégalités criantes. Il cherche à photographier des attitudes spontanées et des moments insolites ou drôles. En plus de la photographie de rue proprement dite, il s'intéresse aux métiers "modestes" exercés notamment par les pêcheurs, les ouvriers de la construction, les paludiers et les briquetiers. Il a aussi lancé un projet photographique et humaniste appelé "Visages du Monde" qui s'étalera sur 25 ans autour du monde. Ses photographies ont été exposées lors de six événements à Phnom Penh et à Bruxelles: "Les Trois Vies de Boeng Kak" (exposition collective) au Centre Bophana en été 2015; "Entre Sel et Terre" et "Supervivere: Cambodia Today", une large exposition en deux volets à l'hôtel Governor's House (2015-2017) à Phnom Penh (et aussi à Bruxelles en juillet 2016); "In the Endless Jungle of Phnom Penh" (exposition collective) au Cloud Bar à Phnom Penh en 2017; ainsi que sa dernière grande exposition solo intitulée "Errances Phnompenhoises" qui a eu lieu du 17 décembre 2020 au 26 janvier 2021 dans la galerie de l'Institut Français du Cambodge à Phnom Penh.
Durant l'été 2019, Vincent de Wilde a reçu le premier prix du concours international organisé par le magazine photographique en ligne Monovisions, dans la catégorie "Photographie de rue" pour sa série consacrée aux publicités et street art à Phnom Penh, Cambodge. La série est à découvrir en ligne ici.
Voici aussi les liens vers une publication dans le magazine AsiaLIFE de juin 2018, d'un interview dans Le Petit Journal (Cambodge) le 19 juin 2018 et d'un article paru dans le Phnom Penh Post en février 2016 au moment de l'exposition "Entre Sel et Terre" (en anglais).
Instagram: vincentdewilde.photography
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Vincent de Wilde has developed a passion for photography since his teenage years. He studied at the Brussels Photography School while being a barrister. In 1995, he headed to Africa where he worked in the areas of justice, rule of law and human rights: 6 years in Rwanda right after the genocide, 3 years in Cameroon (in the prisons) and 2 years during the war in Côte d'Ivoire. Since March of 2007, he has been living in Phnom Penh, Cambodia where he works as an international prosecutor at the Tribunal competent to try the crimes committed by the Khmer Rouge senior leaders and most responsible for the crimes committed between 17 April 1975 and 7 January 1979. During the last 13 years, he is a privileged witness to the quick and drastic transformations of the country and of Phnom Penh in particular. He enjoys black and white street photography and tries to capture all the details that bring a society to life. He aims to show the beauty, humanity and emotions of the people met randomly in the city streets through the lens of their own daily life. He likes to play with contrasts to denounce glaring social inequalities. He aims to capture moments of spontaneity, peculiarity and humour. Apart from street photography, he also focuses on the work activities of fishermen, construction workers, salt workers and brick makers. He also started a 25 year-long photographic and humanist project around the globe that is called "World Faces". His artwork was shown in 5 distinct events in Phnom Penh and Brussels since 2015: "The Three Lives of Boeng Kak" (collective exhibition) at the Bophana Cultural Centre in 2015; "Between Salt and Earth" and "Supervivere: Cambodia Today", a large twofold exhibition at the Governor's House (2015-2017), Phnom Penh (and also in Brussels in July 2016); "In the Endless Jungle of Phnom Penh" (collective exhibition) at the Cloud Bar in Phnom Penh (2017) and his latest major solo exhibition entitled "Phnom Penh Wanderings" which took place in the art gallery of the Institut Français du Cambodge (IFC) between 17 December 2020 and 26 January 2021.
During the summer 2019, Vincent de Wilde was awarded the best series of street photography by the online photographic magazine Monovisions. The series is entitled "Ads and Street Art in Phnom Penh", Cambodia. You can access the photos here.
Here are the links to a photo essay published in the magazine AsiaLIFE de juin 2018, to an interview in the on-line newsletter Le Petit Journal (Cambodia, in French) on 19 June 2018 and to an article published in the Phnom Penh Post in February 2016 at the time of the exhibition "Between Salt and Earth".
Instagram: vincentdewilde.photography